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GOLD COAST, AUSTRALIA.
parce que la petite vieille qui adore regarder les gens passer sur sa chaise berçante a toujours rêvé de pouvoir prendre soin de ses quatorze chats là-bas. parce que le mec geek du village se dit qu'il ne serait pas geek s'il habitait dans une ville aussi classe. parce que brice de nice serait peut-être le meilleur surfer de tous les temps s'il avait vécu là-bas. parce que tous les gens qui ont une vie pathétique se disent que tout aurait été plus rose s'ils étaient nés à gold coast. surf, parc d'attraction, surf, tourisme, soleil, plage, vie nocturne, surf, chat (ouais, j'sais, il y en a partout des chats, mais osef) et surf, c'est un peu c'que les gens imaginent lorsqu'ils pensent à gold coast. et pourtant, la meuf qui est née là-bas voudrait vivre à sydney, elle. et l'autre, sa mère, en a vachement marre du tourisme. le p'tit qui habite la hamilton avenue n'en peut plus d'être le seul de sa classe à ne jamais avoir touché à une planche de surf. l'adolescente qui adorait l'eau n'ose plus y mettre ne serait-ce que le petit orteil depuis qu'un pauvre type a fait une rencontre sympathique avec un requin lors d'une baignade, l'année dernière. l'américaine à la vie pathétique qui avait décidé d'y emménager pour tenter d'y trouver le bonheur a toujours une vie aussi pathétique. au final, gold coast, c'est un peu comme paris, new york, montréal, miami, londres, hong kong ou n'importe quelle ville inspirante. c'est un peu comme un rêve, ou bien une sortie de secours, qui au final n'existe pas. pourquoi? parce que le bonheur, tout comme le malheur, n'apparaît pas forcément devant un paysage à en couper le souffle ou dans une ville aux milles lumières.
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